Guide discret🕊️❤️

Aujourd’hui, je prends la plume pour t’écrire, encore moi, Kharitou papam comme tu m’appelais affectueusement. Même si je sais que tu ne pourras jamais lire ces mots, ils sont destinés à toi, mais cachés dans les lignes d’une prose où ton nom ne sera pas mentionné. C’est notre secret, celui que seules quelques âmes attentives pourraient deviner dès le départ. Car aujourd’hui, je veux te dire combien tu me manques, combien ta présence est gravée dans les recoins les plus intimes de mon être.

Tu étais mon complice, mon confident même si la vie t’a arraché à moi et très tôt. Tu es parti, emportant avec toi une part de moi que je ne pourrai jamais retrouver à jamais. Il est difficile d’expliquer cette sensation d’absence, ce vide béant qui semble grandir chaque jour un peu plus. C’est comme si une partie de moi avait été arrachée, laissant derrière elle un trou béant que rien ne peut combler.

Il y a des jours où je me surprends à souhaiter que tu reviennes, ne serait-ce que pour une journée, pour une heure, pour un instant. Juste pour avoir la chance de te raconter mes joies et mes peines, pour sentir à nouveau le réconfort de ta présence. Mais je sais que c’est impossible, que le temps ne peut pas être inversé, que tu es parti pour de bon.

Pourtant, malgré cette douleur lancinante, je continue d’avancer. Je trouve la force de me relever chaque matin, même lorsque le poids de ton absence semble insurmontable. Car quelque part au fond de moi, je sais que tu serais fier de la personne que je suis devenue, que ton amour et ta sagesse vivent en moi, éclairant mon chemin même dans les moments les plus sombres.

Alors aujourd’hui, je t’écris ces mots, dans l’espoir qu’ils puissent atteindre ton âme là où tu te trouves désormais. Peut-être que quelque part, dans l’univers infini, tu entendras mes prières silencieuses et tu sauras à quel point tu me manques, à quel point ton absence laisse un vide impossible à combler.

Et pourtant, malgré toutes les paroles que je pourrais écrire, toutes les larmes que je pourrais verser, rien ne pourra jamais exprimer pleinement le vide que tu as laissé derrière toi. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde, je sens ton absence peser sur moi comme un fardeau insupportable. Parfois, j’ai l’impression que je ne pourrai jamais surmonter cette douleur, que le simple fait de respirer devient un défi. Mais alors je me rappelle de ton sourire, de ta voix imposante, de tes bras réconfortants, et je trouve la force de continuer.

Papa, tu me manques plus que les mots ne peuvent le dire. Si seulement je pouvais remonter le temps ne serait-ce qu’un instant, je le ferais sans hésiter. Mais je sais que tu es là, quelque part, veillant sur moi depuis l’au-delà. Et même si je ne peux pas te voir, je sens ta présence à chaque instant, me guidant, me protégeant et me donnant la force de continuer à avancer, même lorsque les ténèbres menacent de m’engloutir. Je porte en moi le souvenir de ton amour, de ta tendresse, de chaque moment précieux que nous avons partagé. Et c’est cette lumière qui brille dans les moments les plus sombres, qui me rappelle que tu es toujours là, même si tu n’es plus physiquement près de moi.

Alors, je prends une profonde inspiration, je sèche mes larmes, et je fais un pas de plus vers l’avenir incertain qui m’attend. Car je sais que tant que je porterai ton amour dans mon cœur, je ne serai jamais vraiment seule. Et un jour, quelque part au-delà des étoiles, nous nous retrouverons, et nous pourrons enfin partager à nouveau nos rires, nos joies, et notre complicité éternelle.

#Rahmatuulah