Effroi.

Il faudrait que t’arrêtes de te méprendre. Le problème c’est moi. C’est la peur qui me domine. J’en suis arrivée au point où mes organes vitaux ce sont ligués pour protéger mon petit organe sous le sein gauche. Lui qui croyait se suffire à lui même. Lui qui croyait être en mesure de tout endurer, se laisser aller suivant les pas de ma naïveté. Voilà qu’il s’est maintenant bien foutu la gueule. J’ai décidé de lui donner des ordres pour mon bien même s’il s’amuse à ne jamais m’écouter.

Pourtant je sais que je me voile la face, j’essaie te peindre ce qu’est la réalité.

Ton apparition dans ma vie m’a comme soufflé de l’espoir. L’espoir d’enfin vivre l’aventure que je mérite.

Cela m’éviterait de poireauter si longtemps si je t’avais rencontré plus tôt. Cela m’éviterait peut être de pleurer autant de fois également. Cela m’éviterait d’avoir autant subi les caprices de la vie. Je t’avoue qu’elle n’a pas été tendre avec moi. Mais vraiment pas du tout. J’ai été pliée en deux, me demandant si j’allais un jour avoir la force de me relever.

Pour dire vrai je suis consciente que je ne pourrais pas retourner en arrière si aujourd’hui je plonge tête pleine.

Sur la paume de tes mains je déposerais mon coeur sans être sûr que tu ne le perdras pas.

Sans conditions je risquerais de t’accorder une très grande place dans mon salon privé… Alors que crois moi, je ne suis pas prête à revivre ce que j’ai déjà vécu. Je ne trouverai même pas la force de m’en sortir si cela m’arrive de nouveau.

Tu sais, j’aimerai pouvoir laisser mon coeur te répondre quand tu te dévoiles à moi, te rassurer de la réciprocité de tes sentiments naissants, de l’euphorie, de tes espérances, te crier mon envie de t’accorder ma confiance, me jeter à l’aventure avec toi pour une belle histoire en commun.

Mais derrière cette carapace et ces barrières dans lesquelles je me réfugie et que tu t’es décidé à briser, il y a eu toute une histoire; il y a des traumas; il y a une peur incommensurable.

Tu le compares au fait de ne pas vouloir vivre par peur de mourir mais tel n’est pas le cas. Je suis juste effrayée par la probabilité que tu ne puisse m’accepter entièrement; la probabilité de t’aimer sans arrière pensée et en payer le prix.

Je crains de t’aimer si fort au point de bénir le jour où Dieu t’as mis sur mon chemin, au point de tout accepter, tout pardonner, tout supporter, sans oublier les sacrifices que ça implique; pour qu’un jour je sois dans l’obligation d’apprendre à vivre avec tout ceci sans tu ne fasses partie de mon histoire.

Je crains tout simplement que cette histoire qui n’a pas encore commencé ait une fin. Une fin malheureuse.

#Rahmatuulah

❤️✨Tous les mots qu’il faut pour apaiser les maux✨❤️

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